Rendez l'argent dilapidé et les 5 euros d'APL !

A en juger par les derniers discours de notre Jupiter national mais aussi par l'orientation donnée au grand débat du même nom, on peut douter que celui qui préside en dépit du bon sens à tant de destinées, ait compris le message des gilets jaunes et de tous ceux, ô combien nombreux, qui n'en peuvent plus de ces énarques arnaqueurs et autres oligarques arrogants ne sachant que casser du pauvre pour mieux remplir leurs caisses.

N'est-il pas curieux par exemple que les récentes mesures du gouvernement pour une plus grande justice fiscale ciblent en premier ceux qui, bien souvent, pour joindre les deux bouts, ont recours à des sites de vente ou de partage comme le Bon Coin,  Blablacar, etc en permettant aux impôts d'aller fouiner sur ces sites ? Et en même temps, selon la formule si chère à notre président, on réduit le nombre de fonctionnaires chargés de la grande évasion fiscale et de la criminalité en col blanc. Cherchez l'erreur !

En revanche, il n'est nullement question dans les discours de Macron de l'ISF ou des fraudeurs qui dissimulent leur argent dans des paradis fiscaux et pratiquent, grâce à un état complice,  une fraude légale appelée optimisation fiscale.

Pire, comme pour mieux préserver les nombreux privilèges dont jouissent nos gouvernants, on nous avertit, en introduction au grand débat national, que les coûts de leurs émoluments ne représenteraient que 1% du budget national, ou encore que "sur 1 000 euros de dépenses publiques, l’ensemble des dépenses relatives à l’assemblée nationale, au sénat et au gouvernement ne représenterait que 1 euro." Opacité oblige, rien n'est dit, bien sûr, de la méthode de calcul ni de ce qui entre ou non dans ce budget consacré à nos élus. 

En terme de justice sociale, il suffit de mettre face à cet unique euro de rétribution de nos élus les 5 euros d'APL repris aux plus pauvres pour s'apercevoir que le compte de la justice sociale, lui, n'y est pas et qu'un plateau de la balance penche lourdement en défaveur des plus démunis. 390 millions annuels volés aux pauvres !

Il penche d'autant plus lourdement que, pour avoir été pendant quelques années les plus hauts fonctionnaires de l'état, nos 4 derniers présidents de la république coûtent chaque année plus de 10 millions d'euros au contribuable, Valéry Giscard d'Estaing tenant de loin le pompon avec, depuis maintenant 37 ans, près de 4 millions d'euros annuels à ne rien faire. Vous avez dit assistanat ?

Quand bien même les 10 millions mensuels dédiés au train de vie de nos anciens président ne représenteraient que 0,0001 % du budget, rien ne saurait les légitimer. Quand on voit le gaspillage d'argent que représente le train de vie de nos présidents de la république  et les privilèges et émoluments exagérés de certains hauts fonctionnaires, on se demande en ce cas quelles gabegies cachent les 999 euros restants de dépenses publiques ?

Au fait, à quand une pétition réclamant le retour des 5 euros d'APL volés aux plus défavorisés ?