Charia

En Iran, on ne rit pas tous les jours. Et la fête de la femme ou plutôt la journée iranienne des femmes, ne doit pas inviter à la réjouissance et encore moins, bien sûr, à la jouissance.

C'est ce qu'a appris à ses dépens le maire de Téhéran, dont la carrière vient de tourner court pour avoir, Ô mon dieu, laissé des fillettes de plus de neuf ans danser en public. Ça ne se fait pas, na ! La charia l'interdit. Et du coup, ça a été la fête du pauvre maire qui a été contraint de démissionner pour avoir assisté à pareil sacrilège sans réagir.

Pourtant, à en juger par la vidéo du journal Le Monde reproduite ici, la chorégraphie des jeunes danseuses n'a rien d'indécent ni de provocateur. Mais tel n'est pas l'avis de Ahmad Alamolhoda, un mollah influent qui a qualifié la danse de "mouvements atroces, destinés à susciter l'excitation". Franchement, il faut avoir l'esprit sacrément mal tourné pour voir le mal dans ces danses innocentes et pour oser exprimer publiquement de telles turpitudes.

Et puis, entre nous, elle ne charrierait pas un peu la charia ?

Comments

[ZALMA]

Oh, oui... ce sont des questions bien préoccupantes... et les fanatismes, quels qu'ils soient, sont toujours un danger pour la démocratie !

[Phil Ducourneau]

Tout à fait et à chaque fois cela dénote une étroitesse d'esprit et une haine ou peur de la femme incroyables !! Dieu n'a en tout cas rien à faire dans tout ça.