Chantons en choeur

Comme les gangsters de la mafia qui pratiquent le racket et exigent de l'argent en échange de leur "protection", Donald Trump n'a pour règle de gouvernance que le chantage et l'extorsion.

Chantage économique bien sûr puisque tout, aux yeux de cet homme d'affaires minable, est matière à contrat. Homme qui ne juge que par le prisme du deal mais qui ne se sent lié par aucun accord ni par aucune parole, Donald Trump l'ignare se moque de la diplomatie, de la démocratie et s'avance en menaçant de faire payer très cher à quiconque brave son mauvais vouloir.

Comme on le sait, il en a déjà été ainsi avec la Chine, l'Europe, le Canada, le Mexique etc. Le malheur c'est que cette façon unilatérale de "négocier" commence par payer,  et le Mexique nous l'a montré récemment en cédant au chantage financier de Trump sur l'immigration clandestine. 

Sans doute inspiré par la marque de fabrique de Trump, c'est désormais au tour de son émule Boris Johnson, de faire chanter l'Europe en menaçant de ne pas payer la facture du Brexit si l'UE ne propose pas de meilleures conditions de divorce.

Quand des terroristes prennent des vies en otage et cherchent à les monnayer, la règle tacite est de ne pas céder, afin qu'ils ne s'engouffrent pas dans la brèche et multiplient les enlèvements. En appliquant les mêmes méthodes totalitaires, Donald Trump, terroriste d'état et homme sans foi ni loi, est en passe d'imposer au monde un mode immoral et immonde, susceptible de devenir, à force de pratique, l'ordre nouveau et inique de demain.

Même si les représailles économiques entre gouvernements ont toujours eu cours, jamais elles n'ont été érigées en règle absolue et systématique comme en abuse le président américain. 

Avec Trump, c'est la prééminence du système démocratique qui finit et l'état de non-droit qui commence..